Pieux vissés plus forts que le gel et le roc ?
Pieux vissés plus forts que le gel et le roc ?
Il est bien connu qu’au nord du 45e parallèle, la saison hivernale mène la vie dure aux fondations de tout bâtiment. Les épisodes de gel et de dégel sont en effet souvent la cause de dégradations et de dommages qui les affligent. Et comme si les mouvements du sol n’étaient pas assez, il y a aussi le roc ! Celui-ci, présent dans bien des régions québécoises et canadiennes, pose également un défi plus élevé lorsque vient le temps d’excaver le sol pour y construire les fondations d’un nouveau bâtiment ou d’un agrandissement.
Les pieux vissés font partie des options disponibles. Mais, sont-ils assez forts pour résister aux mouvements du sol causés par le gel et le dégel ? Sont-ils assez forts pour être installés à même le roc ? Certainement !
L’efficacité des pieux vissés en période de gel et de dégel
Les périodes de redoux sont de plus en plus nombreuses. Pour les régions situées plus au sud, il n’est pas rare d’en avoir près d’une dizaine par hiver. Les pieux vissés ont été conçus pour résister aux mouvements du sol tel que l’arrachement.
La partie inférieure du pieu est composée d’une ailette qui fait tout le travail. Elle est conçue pour supporter la charge du projet et assurer sa stabilité. En étant visée dans le sol, l’ailette empêche le pieu de s’enfoncer davantage ou de remonter. Elle sert à la fois de support et d’ancrage.
L’acier galvanisé utilisé dans la fabrication des pieux vissés résiste bien au grand froid. La surface lisse du pieu combinée à une surface de contact avec la terre plus petite qu’un sonotube permet au pieu de mieux résister à l’arrachement. En offrant très peu d’adhérence, celui-ci est beaucoup moins susceptible de bouger puisque les mouvements du sol glissent le long du tube.
Installer la bonne longueur de pieu
Mais encore faut-il choisir la bonne longueur de pieu selon le niveau du gel de la région. Pour éviter qu’un pieu bouge en période de gel et de dégel, celui-ci doit impérativement être installé de façon à ce que l’ailette se retrouve sous le niveau du gel. Les régions plus au nord du Québec et du Canada impliquent un niveau de gel plus bas que celles situées au sud. Les pieux installés seront donc plus longs.
Par exemple, si vous construisez un agrandissement sur pieux à Sherbrooke où le niveau du gel est d’environ 1,33 m (52 pouces), vous aurez besoin de pieux de 2,13 m (7 pieds). Par contre, si vous êtes à Amos où le niveau du gel est de 1,78 m (70 pouces), l’installation de pieux de 3,05 m (10 pieds) vous sera fortement recommandée.
L’utilisation de pieux vissés sur le roc
Construire sur le roc est toujours un peu stressant. On n’utilise pas le mot « roc » dans des expressions telles que « solide comme le roc » pour rien… c’est une matière extrêmement dure et difficile à creuser. Son aspect inébranlable n’empêche toutefois pas l’utilisation de pieux vissés. Il est en effet possible d’effectuer l’installation de pieux vissés dans un sol où l’on retrouve du roc.
Selon la profondeur à laquelle se trouve le roc, la technique d’installation sera différente. Si le roc se trouve à plus de 1,22 m (4 pieds) de profondeur, la technique d’installation demeure la même. Les pieux seront vissés dans le sol jusqu’au roc où ils prendront leur appui et ne bougeront plus.
Si le roc se trouve à une profondeur moins élevée, une technique d’installation différente est alors nécessaire. Un tube d’ancrage spécialisé sera utilisé pour votre projet.
L’installation de pieux vissés à même le roc c’est du solide !
Les pieux vissés conviennent-ils à votre projet ?
Les pieux vissés offrent une solution avantageuse pour de nombreux projets. Que vous habitiez au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, en montagne, au bord d’un lac ou en plein centre-ville, opter pour des pieux vissés est tout à fait possible. Informez-vous auprès de l’un de nos conseillers !